Nous sommes toutes et tous passé par le stade de l’adolescence, et pourtant nous semblons avoir bien du mal à les comprendre. Leur bien-être nous semble primordial, mais pourtant toutes nos actions semblent avoir l »effet inverse. Pour sortir de cette dichotomie, il faut se pencher un peu plus sur le pourquoi, avant d’essayer d’agir.

L’adolescence est un âge ingrat, ou le corps et l’esprit changent. La puberté en elle-même n’est pas simple à vivre, et ce encore plus de nos jours ou ces jeunes sont exposés, voire surexposés, publiquement sur les réseaux sociaux, et où le paraître est plus important que l’être. Dur de paraître beaux avec une voix enrouée, une peau grasse et des boutons recouvrant la totalité du visage. On doit aussi se poser en tant que parent la question de la découverte de la sexualité. Ce sujet épineux et sensible est difficile à aborder. Mais pourtant il faut avoir cette conversation. Préparez là en amont, et renseignez vous également sur les droits qu’ont vos enfants vis à vis de la sexualité, avec le très bon article sur madame lefigaro : http://madame.lefigaro.fr/societe/violences-sexuelles-et-sexistes-ce-que-contient-le-projet-de-loi-171017-134827 par exemple.

La pression mise sur ces jeunes damoiseaux ne s’arrête malheureusement pas là. Ils doivent aussi gérer leurs études, ont souvent des activités extra scolaires qui leur prennent du temps, et doivent choisir leur orientation. Toute cette pression plombe souvent leur moral et altère leur sommeil

Skateboard-et-couché-de-soleil

Comment se réconcilier avec son adolescent.

On peut être amené à penser que l’adolescence est « l’âge bête », que cela passera avec le temps. C’est en partie vrai, mais l’adolescence est aussi la période de la vie la plus importante dans le développement de la personnalité, et une adolescence mal gérée peut amener à une vie tumultueuse, un manque de confiance en soi permanent, au choix de modes de vie alternatifs. Il faut accompagner son adolescent, et non le laisser livré à lui-même, mais en lui laissant tout de même de l’espace et de la liberté.

Mettez votre ego de coté, et acceptez le fait que votre enfant ne ressemblera pas à ce que vous voudriez qu’il ressemble. C’est le grief principal des parents dans cette période. Acceptez le fait qu’il devienne adulte, et qu’il doit faire ses propres choix, et avoir ses propres idées. Remettez vous en question autant que vous voudriez qu’il ne se remette en question, et si il y a un effort commun et consensuel, le résultat sera sans appel, et la communication pourra se faire sur des bases saines.