Les MST touchent les jeunes de 15 à 24 ans en moyenne en France. De nos jours, on en enregistre 600 pour 100 000 femmes et 400 pour 100 000 hommes. Les plus courantes sont notamment le SIDA et le VIH, l’hépatite B, l’herpès, la syphilis et la mycose vaginale. Si certaines sont mortelles, d’autres se soignent très bien. Mais en tous les cas, bien vivre avec une MST peut être compliquée pour certains patients. Voici donc quelques conseils pour y parvenir.

Consulter des spécialistes

Bien évidemment, si vous avez une MST, vous devez prendre des traitements. Pour le SIDA, il s’agit de ralentir la propagation du virus et vous permettre de continuer de vivre. Pour le reste, ce peut être un traitement destiné à détruire le virus et à vous guérir complètement. Tout dépend de la situation.

Il existe différents traitements possibles en fonction de la MST que vous avez contractés et de votre mode de vie en général. Les spécialistes peuvent vous conseiller et vous accompagner pendant toute la durée du traitement qui peut être assez long. Sur le Net, vous pouvez notamment trouver des vénérologues, des virologues, etc. Il ne faut pas confier votre maladie à n’importe quel médecin. Le virologue est un spécialiste des maladies virales. Le vénérologue, comme l’explique le blog de santé, est plutôt un spécialiste des appareils reproducteurs. Vous le consultez en cas de pustules, démangeaisons ou rougeurs sur vos parties intimes.

Une vie sexuelle et une vie de couple épanouie malgré la MST

Avoir une MST ne vous empêche pas de continuer à vivre. Bon nombre d’entre les malades ont une vie sexuelle et une vie de couple épanouie. Le secret est d’en parler avec votre partenaire. Vous pouvez vous faire aider des médecins pour rassurer votre partenaire et mettre en place des mesures chez vous afin d’éviter de le ou la contaminer.

Bien évidemment, pour ceux et celles qui ont une MST, une vie sexuelle rime obligatoirement avec préservatif. C’est le cas même si après un test vous avez présenté une souche virale à 0. Les grandes marques travaillent sur des accessoires plus fins, mais tout aussi protecteurs pour vous permettre d’avoir une sensation de nue pendant le rapport malgré la présence du préservatif. Selon les témoignages, c’est le principal problème qui décourage les particuliers à l’utilisation de cet article.

Une grossesse malgré le VIH : c’est possible

Chez les femmes, le plus gros problème est de porter un bébé alors que l’on est porteuse de MST et notamment de VIH/SIDA. Il y a en effet un risque de transmission au fœtus. Pour ces femmes, généralement, l’avortement est conseillé par les médecins. Et dans ce cas spécifique, il est autorisé et légalisé. Il faut toutefois justifier la réelle présence de la maladie.

Mais l’IVG n’est pas la seule alternative. C’est une grossesse à risque certes, mais elle peut être menée à terme sans problème. Et il y a tout de même énormément de chance, 3 sur 4,  que le bébé naisse en bonne santé et sans être porteur du virus. Vous pouvez accoucher par voie basse si vous voulez ou par césarienne si votre corps ne vous le permet pas.  Dans certains cas, vous pouvez même allaiter après l’accouchement. Néanmoins, ce genre de grossesse doit être très bien surveillé par des professionnels. Et il faudra également faire suivre des traitements anti VIH à votre enfant dès la naissance et pendant quelques semaines. Vous ne serez confirmé qu’il ou elle ait contracté le virus qu’après 2 ou 3 mois environ.

Malgré cette légère complication, vous pourriez profiter tout de même de la beauté que c’est que d’être mère. Et ce sera plus facile si vous avez le soutien de votre entourage et de votre partenaire.